Dimanche 31 mai, j’ai couru les Foulées pantinoises, mon deuxième dossard de l’année. Un 10 km vanté par Endomorfun, gratuit, a priori sans prise de tête. Mais cette petite course locale sur des lieux que je connais bien (AL : le terrain de jeux de ton retour en région parisienne il y a six ans, le long du Canal aussi, nos premiers émois de toi-et-moi…) 😉 ne m’a rien offert de vraiment bon.
Un parcours peu intéressant
En fait, la physionomie du parcours conviendrait davantage à un traileur en mal de petites grimpettes, de sols à proprioception et de vent. Pour un coureur qui cherche à se redonner confiance, on repassera.
Au programme : deux ponts, un faux-plat montant, une grimpette, des rails, des pavés en veux-tu-en-voilà, du vent pile de face sur la seule ligne droite roulante, le tout 2 x. Peu de joie…
Le public : normal, pas inexistant pour une bourgade de banlieue du 93 un dimanche matin, et de rares copains encourageants (AL : ta chérie étant restée à la maison, mais j’avais une excuse !), dont Jahom runner qui a immortalisé ma course, merci Philippe !
Mes sensations pas sensationnelles
Je m’étais pourtant dit, allez, un mois de plus, ce pourraient être quelques secondes de gagnées sur ma course précédente. Espérant me rapprocher de mon niveau d’avant, avant pubalgie opération. Mais qui trop embrasse etc. etc.
Les deux premiers kilos, je me sentais nickel, en contrôle, puis au km3, j’ai pris un méchant courant d’air de face, durant 1 km solo. Là, j’ai compris qu’il fallait que ça se transforme en séance seuil ++. Seulement quand j’ai voulu accélérer pour quand même passer sous les 36′, la course en a voulu autrement. Avec le vent again, les pif-pafs, les pavés et pour clore le tout, le dernier pont à monter, je n’ai pas pu !
Résultat 36’17 », 30e et 8 V1. 6 mois plus tard, et je gagnais en V2…
AL : Avec des si…, on coupe du bois hein !
La vérité
Allez, je ne vais pas me mentir, je n’étais pas dans un grand jour ! Pas d’excuses semi-bidons, il me faut continuer à bosser. Quatre mois me séparent du marathon de Berlin, mon objectif 2015.
Tu veux savoir ce que je portais ?
AL : Oui on veut savoir !
Mes superbes chaussettes Adidas mi-mollets orange, un point c’est tout. Le reste n’est que fioritures ! Y a que ça de vrai ! Je les aime.
AL : [un ange passe]
Viens donc lire d’autres articles super intéressants sur Babaorun :
> Pourquoi cross-training t’aide à progresser ?
> La malto avant une course, d’accord ou pas d’accord ?
> Aliments riches en fibres à privilégier avant une course ?
C’est quoi des cuisses de livreur de lait !? 😉
J’ai répondu à Valérie la dessus…
bon ben , y’a des jours comme ça … et pis quand même avec tous « ces obstacles » ( un parcours que je n’aurais pas aimé non plus, tiens ), un p’tit 36’17 », y’en a qui en rêveraient …. cette seance aura de toute façon été profitable …
Sinon question subsidiaire : c’est quoi des cuisses de livreur de lait ?? parce que côté complexe de ses jambes, j’en aurais bcp à dire en ce qui me concerne
;-))
Cuisses de mammouth plus adaptées à pédaler qu’à fouler le bitume.
Ahaahhha …. oui je comprends mieux 🙂 ( j’ai bien eu cette sensation sur mes 2 tris de ces 2 derniers dimanche !! mais plus normal après le Bike et comme j’ai pas assez bossé les enchainements… ) …. m’enfin je les veux bien tes cuissots , hein :-))
Et bien moi, j’y étais, et ce parcours je l’ai trouvé bien. avec des difficultés certes mais bien.
(et puis, surtout, j’y est battu mon record! même si il est loin du tien)
Bien sur quels critères ? Si c’est pour une perf, il est évident qu’il n’est pas bien. Sinon oui c’est sympa le canal et « bien » organisé.
Bravo pour ton RP. Je sais que je ne le battrais JAMAIS à Pantin pour ma part.
Comme je ne suis pas vraiment un vrai coureur de route, les faux plats montant et les pavés, j’avais oublié (tout comme ça ne m’a pas géné à Rome). Dans mes souvenirs, il me semblait qu’on pouvait éviter les pavés par contre.