Je connais des gens qui collectionnent les boules à neige, d’autres les chaussures de course à pied, d’autres encore les dossards – si, si, j’en connais !-, moi j’ai choisi d’avoir tout plein de coachs. Il faut ce qu’il faut pour m’entraîner pour mon premier marathon. J’en compte sept. Sept hommes pour moi, j’en ai de la chance…
D’abord pourquoi sept ?
Eh bien, un par péché capital portion de 6 km du marathon de Paris pardi !
Alors qui sont-ils ces heureux hommes ?
Dans le team ChallengELLES, c’est Jean-Pierre Monciaux qui m’a filé un plan, un bon plan (à raison de 3 séances/semaine, alors que j’en avais requis 4, mais on va pas chipoter hein) agrémenté de côtes, de terrain irrégulier et de variations d’allures sur la plupart des séances. Et dans ce même défi Asics, Marc Raquil nous fait souffrir une fois par mois avec sa PPG. Lui, il courra aussi son premier marathon, en revanche, pour la PPG, c’est pas un bleu ! Je me demande même s’il sait qu’il a affaire à une bande de nénettes pas très puissantes musculairement…
Chez Urban Running, c’est Olivier qui concocte les plans marathon des coureurs. Mon plan UR se base donc sur 4 séances hebdo. Olivier, c’est aussi lui le grand manitou de la teneur des entraînements. Parmi ceux qui appliquent ce programme sur le terrain : parfois Pascal, parfois Jean-Christophe (Juste, c’est son nom de famille, un autre Jean-Christophe ; pas mon chéri que je trouve pourtant assez juste aussi … la plupart du temps), parfois Karim, le roi de l’abdo !
Et puis il y a le reste du temps
(attention les cœurs, séquence romantique, d’où le rose. J’en profite pour vous rappeler que le 14 février, c’est la saint-Valentin)
Ce temps où je ne bosse pas, mais je ne dors pas, et où je pourrais me laisser aller à m’écouter. Entre deux moments de détente, ce temps où je doute, je crains de me blesser, je me demande pourquoi je me suis embarquée dans un truc pareil…
Et le coach de ces moments-là, c’est mon amoureux
A lui incombe la lourde tâche d’arranger ce méli mélo d’entraînements, de lascivité, de motivation et de démotivation probablement.
Je lui demanderai de mixer les programmes tout en respectant au plus près les prérogatives des uns et des autres, et de prendre en considération les courses que j’entends faire avant le marathon. Un peu comme si on mettait toutes les billes dans un gros bocal, on remuait et paf, en sortirait le plan d’entraînement idéal. Eh oui, on peut rêver.
En somme, pour moi, BabaJC c’est le coach le plus important.
Celui qui rectifie le tir quand je dois décaler une séance, qui ajuste les allures, me pousse à m’étirer, à manger une tartine de jambon plutôt qu’une tartine de confiture après un jogging à jeûn, et lui qui me rassure, me pousse, m’encourage, me secoue, me freine aussi parfois. Qui me fait chier le samedi matin quand j’ai décidé de m’entraîner toute seule plutôt que d’aller à UR parce qu’il fait un temps de chiotte et que je n’ai pas envie d’arriver réfrigérée. Et parfois qui dit « c’est bien » d’une voix enfantine avec un sourire.
Donc voilà, ma prépa marathon vient de commencer. Je vais tâcher de me tenir à ces quatre séances par semaine avec comme base les deux séances d’Urban Running, une sortie longue et une autre sortie quand je pourrais (le matin à jeûn ou à midi au boulot).
Ce premier marathon, je ne suis pas sûre d’y arriver. Il en reste des semaines jusqu’au 12 avril. Mais j’ai envie !
Alors, merci Messieurs les coachs !
Je vais suivre avec assiduité ta prépa marathon car je vais m’y coller un peu plus d’un mois après!
Bon courage avec tout tes coachs!
Tu te lances sur quel marathon Marie ?
Je suis certaine que tu vas y arriver !
Une idée de l’objectif chrono ?
Pour le moment objectif finir. On verra a mesure que j’avance dans la prepa s’il est raisonnable d’annoncer un obj quelconque de temps.
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