La musi-queu, oui, la musi-queu
Avant je courrais en musique, mais ça c’était avant !
Je pensais, quoi de mieux qu’un Don’t stop me now pour me donner envie de tout péter, ou d’un Like a Hobo pour ne jamais s’arrêter de courir, ou encore un funky September… Evidemment, lorsque Fatboy Slim entonne son Rockafeller Skank, les choses se corsent, surtout que le rythme de la chanson s’accélère et il devient vite difficile d’écouter sans emboîter le pas.
Et tu chantes, chantes, chantes ce refrain qui te plaît
D’autant qu’en ce qui me concerne, certains morceaux comme Beggin’ me donnent follement envie de danser en jetant mes bras en l’air. Quand ce n’est pas le remix de Fred Astaire et son Puttin on the Ritz qui me pousserait presque à enchaîner deux ou trois pas de claquettes. Voire, pire, quand j’entends Kirikou (oui, j’avoue, j’aime bien la chanson de Kirikou), je ne peux m’empêcher de chanter avec Salif Keita !
Slave to the rythm
On pourrait penser qu’un bon tempo entraîne le coureur et le stimule. Mais alors, comment varier son allure, sans suivre le rythme de la musique qui, lui, ne fait pas forcément du fractionné ? Une séance sur stade ou des 30/30 avec des écouteurs dans les oreilles, non mais c’est pas faisable, sérieusement ?!
Et puis, comment passer d’une chanson à l’autre sans modifier son tempo de course ?
Une solution consisterait à ne charger dans mon lecteur que des chansons aux bpm (beats per minute, bande d’incultes !) identiques. Mais franchement, j’ai d’autre chat à fouetter, j’ai un blog à tenir moi Madame !
JC : Un blog et un corps à écouter surtout !
AL : Je l’écoute, je l’écoute, my darling.
Non, non, tout, mais pas ça !
Récemment, New Balance a sorti une compil spéciale running : 2 CD avec des blocs de morceaux au même nombre de bpm. Je capte bien le côté marketing, avec l’engouement du running.
Mais tant du point de vue du choix de la zik (perso, la soupe de Kesha ou Britney, façon cours de fitness, non merci) que du rythme qui s’impose à toi, je n’adhère pas.
Donc j’en suis arrivée à la conclusion : soit tu danses et tu chantes, soit tu cours ma fille !
Radio gaga
Si vraiment j’ai peur de m’ennuyer -et ça m’arrive, surtout l’hiver, allez savoir pourquoi-, je me branche sur du blabla. Mes stations préférées : France Inter ou RFI. Je démarre ma séance cool puis une fois calée, j’écoute une vraie émission de radio, ce que je ne fais sinon quasiment jamais. Et si je dois me concentrer sur ma séance, la voix devient un bruit de fond, qui ne perturbe pas mon allure. Et j’ai souvent l’impression de m’instruire en courant de surcroît !
JC : Et là, on va encore me dire que les femmes font deux choses à la fois. Tu m’étonnes que ton chrono-cardio-GPS n’enregistre jamais comme il faut… Comment se concentrer sur tout ou rien !?
AL : Rhho, la Garmin de toute façon, même sans bande-son, j’ai du mal ! Je dois faire un rejet limite conscient (lire mon post sur la joie libératrice de courir sans Garmin parfois)
Je fais rire les oiseaux et danser les écureuils
Mais de plus en plus, j’aime écouter les bruits du bois, celui de mes pas qui tapent pas mal :-(, essayer de capter d’où vient ce toc-toc de WoodyWoodPecker vincennois. Je ne suis que le rythme que la course exige, et last but not least, j’entends les voitures et les tarés à scooter qui approchent. Et ça, comme diraient les Tontons flingueurs, y’en a !
JC : Tu aurais aussi mis la radio dans les sentiers de Chamonix ?
AL : [Mais quel crâneur celui-là avec son trail dans les Alpes] Bien sûr que non voyons, j’aurais écouté le choc !
C’est marrant et très perso cette histoire de course en musique. J’ai presque débuté la course avec jiwok…
Et puis je me suis lassé. Jusqu’à devoir reprendre des écouteurs pour mes footings de nuit en forêt. Ses bruits n’arrêtaient pas de me faire sursauter…
Et puis je m’y suis habitué.
Maintenant impossible de courir en musique. J’aime trop entendre les bruits de la forêt 😉
Même chose pour moi ! Lorsque j’ai débuté la course à pied, je courais systématiquement avec de la musique dans les oreilles. Jusqu’à ce que je n’en puisse plus. Je ne supporte plus. J’aime entendre les bruits de la ville et du bois et j’aime surtout laisser mes pensées se promener et me faire voyager.
Voyager… à NYC par exemple ? 😉
« Like a Hobo » était dans ma compilation 😉 mais comme Julien & Sandrine j’ai aussi fait la transition à « sans music ».
Cela dit, Like a hobo me donne envie de courir quand je l’entends en soirée !!!
Donc je copie/colle ici ce que j’ai dit sur FB ;-)))
Jamais de musique pour moi en courant, j’ai débuté dans la forêt de Rambouillet et écouter les bruits de la nature et humer le parfum de la terre me suffisait. Depuis, jamais je n’ai pu m’embarrasser de l’appareil + écouteurs C’est mon moment ou les idées s’envolent, ou l’esprit vagabonde(sauf si fractionnes) et ou parfois les solutions surgissent……y’aque sur le HT a la maison ou je mets la « soupe » du fitness rythmée aux bpm pour tenir tellement ça m’ennuie sinon
Pour le HT, la télé ? C’est si chiant le HT !!!
C’est marrant, finalement on est pas mal à dire en gros « j’ai débuté en musique mais impossible aujourd’hui » comme si c’était un truc de débutant. J’aimerais bien savoir si des athlètes de haut niveau font parfois leurs footings avec des écouteurs dans les oreilles.
Le prochain grand échalas black et tout maigre que je croise vers l’Insep, je l’arrête et lui demande (si j’arrive à le rattraper).