La grande décision devait, en toute logique, tomber un jour ou l’autre.
Non, pas l’annulation de la Birmanie, ni l’achat d’une nouvelle table. Mais plutôt celle de faire le grand saut, sauter le pas, passer à l’étape au-dessus, surmonter ma peur.
Tadam : je me suis inscrite à un marathon
Vous, évidemment, ça ne vous impressionne guère. Vous êtes nombreux à avoir déjà dépucelé vos gambettes face à cette épreuve. Moi pas. Je suis marathon-vierge. Remarquez, c’est beau à 45 balais de pouvoir encore défricher un terrain.
Cependant, tout est relatif comme dirait Albert E. Pour la plupart de mes copines, courir plus d’une demi-heure semble un exploit. Mais pour d’autres, on court un marathon comme on va chez le boulanger.
JC : Remarquez, pour nous, cela signifie… rarement !
Nonobstant la démystification actuelle de cette course -boostée par la tendance du running-, j’ai eu besoin de réfléchir, de prendre mon temps afin de me sentir prête. Il m’aura fallu quasiment trois ans pour que la peur tombe un peu, et que le mental suive les jambes . En théorie du moins.
Mais, foin de plans sur la comète, pour l’instant, le kiné masse profondément mon pyramidal. Donc mon premier objectif se cantonne à pouvoir… prendre le départ sans blessure !
Tous les chemins ne mènent pas forcément à Rome
Aussi, lorsque des Urban Runners, bourricots de renommée internationale, évoquèrent le marathon de Rome, après avoir essuyé de ma part des mois de refus à boucler une si longue course, je me lançais avec eux dans l’aventure.
Inscription foireuse à l’italienne sur un site auquel le Minitel aurait peu à envier, et avanti !
Depuis, la force du groupe est retombée, certains sont blessés, nous n’avons toujours pas de logement, JC ne viendrait peut-être pas, et mon pyramidal préférerait que je décale ma prépa.
Que faire ? M’obstiner ou décliner ?
Paris m’appelle
Quand Géraldine et Elodie (de Bernascom) m’ont parlé du projet Challeng’ELLES de Asics, j’ai gambergé. La marque référente dans le monde de la course à pied souhaitait viraliser à travers la pratique des coureuses, et décidait de monter une équipe d’amateures (oui, j’y tiens au -e) pour prendre le départ du marathon de Paris.
Pourquoi exclusivement des nanas ? Car pour Asics, la femme constitue l’avenir de la course à pied. J’adhère !
JC eut vite fait de me convaincre des avantages de courir son premier marathon non loin de chez soi : si ça va pas, tu peux rentrer, tu connais le parcours, si tu es blessée, tu ne pers pas un billet d’avion, etc., etc. Peut-être pourrais-je même espérer voir mes amis non-coureurs venir m’encourager, qui sait ?

Courir, sauter, avancer en fentes, faire la chaise, repartir à fond…. 1re séance avec Marc Raquil, aïeu ! @babaorun
Et puis l’idée de ce team Asics Challeng’ELLES me donnait des ailes. Une équipe de 30 nanas aux parcours super différents s’engageait, au côté de Marc Raquil, un des coach, qui lui-même courrait son 1er marathon. Plus j’y réfléchissais, plus cela me motivait. Comme un gage de sérieux supplémentaire, un challenge qui s’ajoutait au challenge.
Alors voilà, Rome, je t’abandonne mais je te reverrai pour la énième fois en touriste. Toi la ville éternelle, tu ne t’éteindras pas. Paris, me voici, je relève ton défi. Et avec moi, une belle bande de filles !
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La prépa marathon de Boston de JC
Le CR du semi de Boulogne d’AL
Super nouvelle! Tu te lances dans le grand bain, tu vas assurer!!
Je vais suivre ta prépa de près!! Bon courage!! 😉
Félicitation à toi pour cette inscription et je te souhaite de déjà prendre un MAX de plaisir.
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