J’aurais aimé vous parler des 10 x 800 m sur la piste prévue mercredi dernier ou de mes progrès sur le cross des demi-finales d’Ile-de-France, mais je vous parlerai surtout pour cette première semaine de… vélo. Non pas un retour aux sources, mais une béquille sympathique me permettant d’entretenir ma condition physique en espérant une amélioration de ce qui se passe sous mon bassin.
AL : Viens donc par là mon Valentin !
Tu cours pas ? Pédale !
A la suite de mon ischio blessé dimanche dernier et la confirmation d’une élongation, je m’accorde 3-4 jours off en running. Donc lundi, en plus de mon vélotaf, je programme une heure de home-trainer, et mercredi, je remets ça avec 10 x 2’45 à me brûler les cuisses, pour essayer de bosser quand même ! Histoire d’adapter mon plan d’entraînement initial pour la prépa du marathon.
AL : T’as les boulasses ? Tu te dis quoi ?
JC : Je commence à me dire que je vais pas pouvoir faire Boston à fond, je mise beaucoup sur l’option plaisir de courir ce marathon mythique avec des potes. Et puis je me dis qu’on n’est pas encore au bout de la prépa, bien au contraire… Alors j’essaie de garder la tête froide.
Ma séance test
Jeudi, je prends le pari de courir un peu pour rentrer du boulot. Un ticket de métro et mon pass Vélib dans la poche, on ne sait jamais.
AL : Ah bah, la trève n’aura pas duré longtemps.
Mais ma jambe tient, même si tout ça ne renvoie aucune souplesse. Je me lance le long des quais, le Louvre, Châtelet, Bastille… Mes sensations sont très médiocres, mes jambes sont lourdes (le home-trainer de la veille ?). Le cardio en revanche est là. Mais je sens qu’au fil de mon trajet, c’est de moins en moins bien, mais aucune douleur.
Vendredi je fais off. Là, je respecte enfin mon plan d’entraînement ! Je file chez mon vieux masseur de Vincennes. Il a beau afficher plus de 70 balais au compteur, il a des mains d’or.
Ma névrose du week-end
Samedi, je ressors dans le bois de Vincennes, ma cuisse va un peu mieux, j’ai dit seulement un peu mieux, on ne saute pas de joie. Et puis, je me suis offert du K-tape.
AL : Du coup, j’ai fait mumuse avec les couleurs, du rouge ici, du bleu là (non en vrai, on a posé les bandes religieusement après avoir visionné dix fois les vidéos sur le Net). Et ça tire les poils, gnark, gnark, gnark, ça fait mal hein ?
Dimanche, je décide de caler une sortie longue à vélo avec des copains en Chevreuse. J’enquille 115 km avec deux crevaisons à la clé. Je n’ai pas mal aux ischios à vélo, mais on ne peut pas dire que j’aie la socquette légère non plus.
AL : Et puis, tu ne t’es pas couché avec les poules non plus.
Non, ma nouvelle grosse inquiétude est mon aponévrosite plantaire au pied gauche de plus en plus présente, et j’avoue que ça commence vraiment à devenir difficile. Non seulement je souffre, mais j’ai peur que cela dure, dure…
La méthode Coué de JC
Cependant, je m’efforce à penser que la forme peut revenir. Alors j’apprends à garder patience, je ne dois pas brûler les étapes. Mais c’est la première fois que je prépare un marathon en étant si peu en forme.
AL : En même temps, c’est pas comme si des marathons, tu en avais préparé 25 non plus. Moi, je crois en toi !
Voir aussi :
Préparation du marathon de Boston, c’est parti (enfin presque)
Vous les trouvez oú les k-tape ?
Pharmacie Bailly au pied de la rue de Rome sur le côté de la gare St Lazare. Sinon, via le net.
Eh ben dis donc les k-tape ne font pas dans la dentelle, avec cela on affiche bien ses « talon d’Achille » personne ne peut ignorer où ça pêche !!! Mais enfin pour les blancs c’est très patriote : bleu blanc rouge – vive la France. Il faut bien plaisanter non ?
Inspirée Tita 😉
GGrrrr …. bon j’adore tes 2 croquis, c exactement ça en vrai des prépa !
Sinon, le vélo t’aidera à garder une bonne caisse (mais ça tu le sais déjà, hein !), l’aponévrose plantaire, je laisserai vraiment pas trainer => écho ou IRM pour ajuster le diagnostic et mettre en oeuvre les soins adaptés …
Et puis un marathon plaisir , même si c pas le « plan initial », à Boston qui plus est, ça reste une très belle aventure ;-))
Allez on croise les doigts pour que ça se répare vite …
Valérie
Je suis blindé de rendez-vous que je n’ai pas fait depuis des années : dentiste, test d’efforts et donc électrocardiogramme…
Je verrai la semaine prochaine. Mais à l’écho ils vont dire ce que je sais. Aponévrose en feux. Ok. Et après ? Soins etc. J’en fais. Ça va partir. J’y crois 🙂
Bonne prépa Jean-Christoph, j’espère que ça ira car il faut tout de même encaisser la charge d’entraînement.
De mon côté, avec mon ischio droit qui grince, je renonce à Paris et je décale de trois semaines pour préparer Nantes.
Fred
dis, tu vas pas essayer de te mettre dans la tête de faire le lièvre pour un pote ?
il est encore loin ce marathon. Tu vas te réparer doucement mais surement, et bosser sans courir comme tu l’as fait ce week-end !
Non je n’en suis pas à me dire vraiment ça. Disons que cela commence à m’effleurer l’esprit. J’y pense, mais j’ai des ressources.
Désolé de lire à propos de tous ces petits pépins physiques mais merci pour le lien sur les vidéos.
J’étais prêt à te parler de mes petits trucs pour gérer une petite aponévrosite mais, en lisant les commentaires, je doute que çà suffise… alors je croise les doigts 😉
Mais si bien au contraire, je suis avide de conseils. Je prends je prends !
Dans ce cas, en espérant que çà t’inspire…
http://dajosport.wordpress.com/2014/02/12/aponevrosite-plantaire-epine-calcaneenne-comment-je-men-sors-ou-presque/
Jolie cuisse. La question que je me pose c’est : c’est excitant un masseur de 70 piges ?
Il en a 78…
Daddy : moi je valide (enfin c’est ce qu’il tente de me faire croire en tout cas) !