Deux tests de l’Adidas Ultra Boost pour le prix d’un !

Quand on était petits, le téléviseur (JC évoque même « l’ORTF », c’est dire si on n’était pas grands !) diffusait une pub de Bahlsen figurant un certain Monsieur Plus. Il semblerait que cette personne ait changé de job pour aller officier chez Adidas. Car la marque aux trois bandes, non contente d’avoir ressurgi sur le devant de la scène avec la technologie Boost, lance le nec plus Ultra.

L’Ultra Boost par Adidas

Le discours officiel nous vante du confort, de l’amorti, du dynamisme. La chaussure garantit le meilleur run de ta vie. Et un matériau qui reste stable en hiver, assorti de moult détails high tech, tous déposés tant ils semblent innovants.
Toutes les marques nous font le coup, mais là, Adidas met la barre haut dans sa promesse. Nous, pauvres victimes du marketing, éprouvons le besoin de tester la nouveauté, qui va forcément nous faire courir plus rapidement. Forcément !

@Adidas 2015

@Adidas 2015

Booste d’abord ton look

JC : Pardon à notre amie Justina, qui vit au Québec et qui va encore faire des bonds devant tant de franglais.

D’abord l’Ultra Boost séduit pas son staïle (les jeunes de moins de 15 ans disent comme ça Justina, désolés). Mince, élégante, oui même pour une chaussure de sport, on peut la porter en ville pour se la jouer sportif-hip’-mais-pas-trop.

Le modèle ressemble à s’y méprendre à un joli chausson de vieux méga confort posé sur une base en polystyrène. Nous les possédons dans un coloris noir, gris acier bleuté, et bleu indigo, qui n’est pas sans rappeler les tonalités phares de Yamamoto dans les 90’s (on dit ça, mais en fait, on n’en sait rien, c’est surtout pour vous en boucher un coin).

AL : Petit détail qui me plaît : le bout des lacets est légèrement doré, pour aller avec mes boucles d’oreilles.

Le chaussant est tissé d’une seule pièce, un mesh qui semble tricoté par Mamie Josette en noir et gris bleuté, renforcé par les trois bandes noires et un contrefort talon externe bleu indigo en plastique rigide. Fines, élégantes, bien aimables, les Ultra Boost font penser à des Flyknit, avec leur tissu sans coutures.

Booste aussi ton confort

En fait, tout dans ces chaussures de running est conçu pour ne pas talonner comme un bourrin, malgré un poids pas franchement léger (302 g en 42 1/3). Une forme qui rebique au bout pour favoriser le déroulé du pied vers l’avant – oui, c’est subtil. Une semelle peu épaisse sous l’avant-pied pour mieux relancer.

Enfilons nos chaussures cocons, et là, mmm c’est tellement confortable. Moelleux même. De quoi déconcerter un coureur, ces chaussures de running s’apparentent à des Chamallow ! Pas de doute, l’amorti est bien là. Cependant, pas de méprise, la techno Boost amortit mais n’absorbe pas.

@Babaorun

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AL : Après plus de 400 bornes en Asics, j’avais envie de changement, et le dynamisme promis me tentait. Je me rêvais déjà volant en courant, comme ces coureurs dont les deux pieds restent en suspens à chaque foulée.
J’ai aimé. Premier jogging, deuxième jogging, séance d’éducatifs, de côtes… Mais j’ai vite été calmée. L’ultra souplesse de l’Ultra Boost semblent trop hardcore pour mon tendon d’Achille, qui ne cesse de bosser sur cette semelle toute élastique.
Le kiné m’e recommande de les apprivoiser progressivement. Mes cumulus Asics n’ont pas rendu leur dernier souffle.

JC : J’ai aussi été séduit par son côté moelleux. Même en marchant, on se sent vraiment très confort. Parfaite pour aller traîner à une expo où le piétinage est roi.
Pour le run, les premiers pas sont un délice. Dès le jour qui suit la finale Boost Battle Run (jour de leur arrivée à mes pieds), je file faire mon footing dans le bois de Vincennes.
1 heure 20 direct… Et paf, lendemain, TFL en vrac. Mais pourquoi ? La chaussure ? Pas habitué à tant de mollesse et de rebonds derrière ?
Après réflexion, j’estime que ce désagrément était aussi et surtout dû à ma reprise. Vous savez quand le corps parfois se rebelle et vous signifie un « Hé ho, tu vas trop vite garçon ! ».

L’ultra Boost en bémol

AL : Je tiens à relever un désagrément cependant, la sensation de chaleur. La plante du pied ne s’échauffe pas comme avec des escarpins, mais la matière me fait l’effet d’une doudoune : un enveloppement de chaleur diffuse. A réserver pour les jours frais ?

AL : Autre bémol, mais peut-être est-ce dû au modèle masculin trop spacieux pour mes délicats arpions : la hauteur derrière le talon me semble basse et, alliée à la souplesse du mesh, provoque parfois des sorties de pied ! Cela m’est arrivé à vélo, j’ai contrôlé, mais cela m’aurait été particulièrement désagréable de perdre mon soulier ! N’est pas Cendrillon qui veut.adidas ultra boost test babaorun

JC : Aujourd’hui je les porte beaucoup non seulement pour me balader, mais aussi pour mes footings « pépère ». Spécialement ceux des lendemains de sortie où j’ai bien donné, aka la séance sur piste de-la-mort. Leur confort et leur moelleux ne délaissent pas le rendement – l’effet Ultra Boost en somme -, et ces chaussures me permettent de remettre mes jambes un peu plus vite dans le droit chemin.

Pour résumer : tu n’as pas de pelouse ou de sol tendre parce que tu ne vis pas sur un golf en Nouvelle Zélande, achète toi des Ultra Boost pour tes sorties soft.

AL : Mais qui dit Ultra Boost dit aussi ultra riche, car elles coûtent 180 euros au bas mot ! 
JC : Ça sera toujours moins cher qu’un aller et retour sur Auckland !
Je la conseille aussi pour les coureurs lourds. Mais définitivement trop marshmallow pour vraiment avoir du pied. La course c’est quand même et surtout une affaire de tonicité !

Alors à bientôt pour le test de l’Adios et de la Boston, qui reste un modèle que JC affectionne particulièrement.

Voir aussi sur Babaorun :
Des chaussettes de compression trop classe
La reprise de JC après des mois sans dossard
Malto avant une course, bonne idée ou bien ?

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5 réponses à Deux tests de l’Adidas Ultra Boost pour le prix d’un !

  1. dossard 42195 dit :

    Je trouve que adidas nous a fait un sacré bazar pour une chaussure qui se révèle moins polyvalente (et moins bien donc?!) que la Boston ou que la supernova glide. Sans parler d’un prix excessif (notre ami Marketing y est sûrement pour beaucoup).
    Merci à JC de m’avoir fait découvrir l’ORTF 🙂

  2. Gui dit :

    Moi elles ne me disent rien ces pompes ! Perso j’utilise les boost glide pour les footings des lendemains ou tu t’es bien donné !!!
    A+

  3. Ping : Adidas Boston Boost ou Nike Zoom Elite, qui gagne ? | BabaOrun

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